Titre : Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan de l'ours des cavernes
Titre original : Earth's Children : The Clan of the Cave Bear
Auteur : Jean M. Auel
Traduction : Philippe Rouard
Édition : Pocket
Parution : 2002
Nombre de pages : 544
Synopsis : En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de 5 ans échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l’inquiétude.
Avis :
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On m'avait recommandé ce livre, premier d'une longue saga de six tomes. Le synopsis ne m'avait pas plus plu que cela mais quand on se trouve dans une contrée lointaine loin du Wifi, on se lance à corps perdu dans ce qu'on a : ici, ce livre.
On dit toujours que les premiers tomes sont les meilleurs. Là, oui, encore une fois. Ce roman est incroyablement riche, il est très original et sort complètement de l'ordinaire. Un jour, un tremblement de terre amène Ayla dans une grotte. Elle est griffée par un lion, et alors qu'elle tombe malade, elle est recueillie par le Clan.
On découvre la nouvelle vie d'Ayla avec ceux appelés "Têtes plates", Hommes très différents d'elle. On apprend déjà beaucoup de la vie avant l'écriture, des progrès effectués par l'Homme, et puis déjà, cette discrimination tout au long du roman qui pousse Ayla à faire des efforts pour s'intégrer. C'est vraiment une histoire qui m'a passionnée dès le départ, dans un premier temps parce qu'on passe beaucoup de temps - à travers les yeux d'Ayla - à découvrir cette nouvelle tribu qui veut bien d'elle, puis ensuite parce que les progrès d'Ayla sont fascinants et qu'on en découvre chaque fois plus sur cette tribu et sur les "Autres" qui les effrayent. C'est une lecture assez facile et entraînante avec des événements très diversifiés.
Le seul point négatif que je trouve à ce premier tome, c'est la façon qu'ont les personnages "supérieurs" - les chefs, les hommes - à se montrer très sévères, et puis l'instant d'après après un simple dialogue ou une simple opposition d'Ayla, lui accorder tout ce qu'elle veut. C'est ces renversements de situations que je trouve trop rapides et faciles mais c'est la seule "fausse" note".
C'est un très bon premier roman de Jean Auel, un vrai coup de cœur. Les autres tomes sont entrés en ma possession il y a des années, je me souviens qu'ils m'aient bien plu aussi, jusqu'à un certain point. Si je peux vous recommander des livres de cette saga, ce serait au moins les trois premiers.
"La petite fille sursauta au son rauque et guttural du mot, le premier
qu'elle entendait prononcer. Cela ne ressemblait pas à un vrai mot, on
aurait dit plutôt le grognement de quelque animal. Mais le comportement
d'Iza n'avait rien d'un animal, il était au contraire très humain, très
tendre. La guérisseuse avait déjà préparé un nouveau pansement et elle
s'apprêtait à l'appliquer quand survint en claudiquant un homme bancal
et difforme.
Jamais elle n'avait vu homme plus horriblement repoussant. Une profonde balafre zébrait un côté de son visage et il n'y avait qu'un bout de chair tourmentée à la place où aurait dû se trouver son œil. Mais tous ces gens lui semblaient si bizarres et si laids que ces traits abominablement défigurés ne représentaient pour elle qu'un degré supplémentaire dans la laideur. Elle ne savait pas qui ils étaient ni comment elle se trouvait parmi eux mais elle savait que cette femme prenait soin d'elle. On lui avait donné à manger, on l'avait soignée, et surtout elle éprouvait un immense soulagement après l'effroi qu'elle avait connu à errer seule dans un monde hostile. Et seule, elle ne l'était plus, même parmi ces êtres si différents d'elle."
Jamais elle n'avait vu homme plus horriblement repoussant. Une profonde balafre zébrait un côté de son visage et il n'y avait qu'un bout de chair tourmentée à la place où aurait dû se trouver son œil. Mais tous ces gens lui semblaient si bizarres et si laids que ces traits abominablement défigurés ne représentaient pour elle qu'un degré supplémentaire dans la laideur. Elle ne savait pas qui ils étaient ni comment elle se trouvait parmi eux mais elle savait que cette femme prenait soin d'elle. On lui avait donné à manger, on l'avait soignée, et surtout elle éprouvait un immense soulagement après l'effroi qu'elle avait connu à errer seule dans un monde hostile. Et seule, elle ne l'était plus, même parmi ces êtres si différents d'elle."
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Hâte de le commencer ;)
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