mardi 13 janvier 2015

Virus 57


Titre : Virus 57
Auteur(s) : Christophe Lambert et Sam Vansteen
Édition : Syros
Parution : 2014
Nombre de pages : 377
Synopsis : 57 adolescents, conçus par insémination artificielle et issus du même donneur, sont porteurs sans le savoir d'un virus extrêmement virulent et contagieux. Ce virus dormant, inconnu des laboratoires de recherche, se déclenche lorsque la température atteint les 45°C.
Wade Dillon, âgé de 15 ans, décède brutalement lors d'une partie de pêche au large des côtes californiennes, contaminant en quelques instants tous les passagers du bateau. Ce n'est que la première des 57 bombes bactériologiques en puissance lâchées dans la nature.




Avis : 
  J'avais mis ce livre dans ma Wish-List il y a pas mal de temps déjà, et alors... je ne sais même plus pourquoi. Peut-être que je ne m'attendais pas à ça. C'est une énorme déception pour moi.

  On débute l'histoire sur ce qui semble être un prologue à l'histoire générale, de quoi vous mettre l'eau à la bouche, c'est certain. On passe ensuite à la première mort : celle de Wade Dillon. Il décède brutalement lors d'une partie de pêche sous un soleil puissant. Suite à ces deux scènes, nous voilà plongés dans l'histoire, la vraie. Et quelle déception.

  On suit le parcours d'un ancien policier à la retraite, d'un adolescent complètement paranoïaque et d'un nain, travaillant dans les services sanitaires "presque" secrets. L'intrigue aurait pu me captiver, m'emmener ; les personnages auraient pu me séduire... mais non. J'ai eu l'impression en lisant cette histoire que ce n'était qu'une bonne idée de scénario mal interprétée : les personnages m'ont paru fades, les phrases totalement clichées et les péripéties se succédaient d'un pas mal assuré. J'aurais bien mis ça sur le compte de la traduction, si seulement ça n'avait pas été un livre français.
  Reprenons les personnages : Tommy Bannister, l'inspecteur du Centre de Contrôle des maladies, est un homme de petite taille, pas très joyeux ni très cordial, enfoncé dans le boulot. Un personnage très cliché, qui semble trouver des indices plus vite que son ombre. Virgil Connor est un adolescent infecté du virus, complètement geek, paranoïaque et aussi un peu tête d'abruti ne m'a pas séduit plus que ça. On a aussi Sia, une adolescente conçue par insémination pour un couple de lesbienne qui m'a semblé être la plus réaliste et la plus cool du roman, un bon point. Et enfin, on a Hans Perry, un vieux policier à la retraite qui semble avoir loupé complètement sa vie, et qui va passer tout le bouquin à faire son enquête parallèle. Tous ces personnages peuvent paraître attachants si leurs personnalités ne changeaient pas toutes les 6 pages. On a au départ des personnalités bien définies par un contexte certain, mais tout le long du livre, les personnages m'ont semblé atteint d'une profonde bipolarité. C'est très troublant.

  Peut-être que que ces changements de personnalités coïncident finalement avec les suites d'évènements qui m'ont semblé absurdes. Par exemple : Virgil et Sia s'échappent, ils vont pour aller chez quelqu'un mais non finalement ils vont ailleurs, ils se font emmener dans le Nouveau Mexique, pour ensuite aller encore ailleurs tandis que Hans Perry mène son enquête, il va chez une dame, qui lui donne des indications mais en fait non, il y revient, il change d'angle d'enquête... Ça m'a semblé aller dans tous les sens et à la fin en plus, certains points qui m'ont paru cruciaux ne sont pas éclaircis. 

  Je garde tout de même à l'esprit que c'est un roman jeunesse, qui plus est de style Thriller - oui y'a des trucs assez dégoutants - et que donc le fait que les actions se succèdent rapidement, on peut dire que c'est pour les jeunes. Mais si un jeune qui passe par ici a compris tout ce remue-ménage, je veux bien qu'il me l'explique.

"La prochaine grande catastrophe ne viendra pas d'un immense astéroïde mais plutôt d'un germe impossible à voir à l'œil nu. Vous pouvez également oublier le trou dans la couche d'ozone, le réchauffement planétaire, la fonte des glaciers et tout le tintouin. Le vrai danger est… en nous !"

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1 commentaire:

  1. Je ne connaissais pas du tout, je ne sais pas si je le lirai mais merci de la découverte :)

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Merci de votre passage sur mon blog !
À bientôt !