vendredi 15 juillet 2016

Contes des Royaumes, tome 2 : Charme

Titre : Contes des Royaumes, tome 2 - Charme
Titre original : Tales from the Kingdoms - Charm
Auteur : Sarah Pinborough
Traduction : Frederic Le Berre
Édition : Milady
Parution : 2014
Nombre de pages : 255
Synopsis : Rappelez-vous les horribles belles-sœurs, le carrosse magique, le bal enchanté, la pantoufle de verre et l'éternel amour né au premier regard... et à présent, ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Cendrillon, telle qu'elle n'a jamais été révélée. Cendrillon, le conte de fée revisité : cruel savoureux et tout en séduction.





Ce livre est le deuxième tome de la trilogie Contes des Royaumes
/!\ Risques de spoilers


Avis :
    Je ne souhaitais pas me lancer tout de suite dans un autre roman de Sarah Pinborough, vu la déception que j'avais eu avec le premier tome mais je l'avais sous la main pour un temps limité, alors il fallait le lire, maintenant ou dans un an. 

    Cette fois-ci Charme se concentre sur la réécriture du conte de Cendrillon. Je ne rappelle pas l'histoire de base - ou si vous voulez, vous l'avez ici. Par rapport au conte originel, Cendrillon a encore son père - d'ailleurs je croyais avoir mal compris la phrase quand j'ai vu son père évoqué pour la première fois "Mais... c'est un flash-back ? Ah non bon..." et ses belles-sœurs sont gentilles. 
    Le premier point paternel m'a un peu chiffonné - j'adore les orphelins... - parce que le père n'a absolument aucun intérêt à rester vivant :  il est complètement absent de l'intrigue, ou alors juste pour dire "Tu m'as déçue ma fille". Pour les belles-sœurs, j'ai bien aimé voir un côté "pas méchant". Elles sont deux : Ivy et Rose. Ivy est déjà mariée à un vieux monsieur lugubre mais Rose espère séduire le prince. Rose est réfléchie et n'espère que contenter sa mère, mais elle n'hésite pas à aider Cendrillon quand il le faut - sauf pour les tâches ménagères parce que bon ça va bien 5 minutes les réécritures... 

    La seule qui m'a déçue dans le roman en réalité, c'est Cendrillon. Finalement elle correspond bien à ce qu'on en attend, mais alors que l'histoire "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ne va pas dans son sens, elle campe sur ses positions. Elle est d'une naïveté sans nom - comme Blanche-Neige - et semble obnubilée par son prince, tellement que c'en est superficiel. Si on devait la comparer à une personnalité adolescente d'aujourd'hui, je dirais que c'est une groupie - mais posée. 

    J'ai globalement mieux aimé cette histoire que la précédente pour deux raisons. Déjà, l'histoire se concentre autour de l'avant-bal, du bal, et ensuite de la recherche de la prétendante qui a perdu sa chaussure, et après. Et c'est dans "l'après" que j'ai le plus aimé me plonger. On a un goût de nouveauté dans cette histoire qu'on connait tous assez bien. Cendrillon se retrouve prisonnière d'un pacte dont elle n'a aucune chance de sortir gagnante - fuir ou affronter ? Sarah Pinborough arrive à réécrire les contes avec leurs côtés sombres : ça ruine mon enfance mais finalement c'est rassurant de se départir du doux rêve qu'avait invoqué Disney - et oui, Cendrillon il peut lui arriver des noises mêmes une fois qu'il y a marqué "Fin". 
    Ensuite, j'ai trouvé super que l'on continue sur la lancée de Blanche-Neige - on entend encore parler de quelques personnages du tome précédent. Même si je n'avais pas aimé le précédent tome, j'avais eu ce goût de frustration - quoi comment ça fini comme ça mais c'est violent ? Et en fait on continue rien qu'un peu l'intrigue, ce qui me laisse à penser que le troisième tome rassemblera les deux précédentes histoires - en supposition. 

    La fin de l'histoire elle, est très surprenante : c'est même elle qui me convainc de lire le troisième et dernier tome. C'est fascinant que je n'ai pas été si emportée que ça et que tout de même, ce mélange des genre me persuade de continuer. Chapeau pour cette fin - même si j'ai comme l'impression que ça partira en n'importe quoi. 


Chapitre 7, page 74 :
"Mais dîtes-moi, poursuivit-il  en s'adossant au mur avec sa décontraction naturelle, à aucun moment, vous ne vous êtes dit qu'il fallait être sacrément stupide pour reconnaître la femme qu'on dit aimer simplement parce qu'une chaussure correspond à son pied ?"

13/12

Poison - Beauté
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2 commentaires:

  1. Je n'ai pas accroché au premier tome de la trilogie donc j'ai abandonné :/

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    1. Oui j'avais vu que tu avais lancé une mauvaise note sur le site Livraddict. Je ne te jette pas la pierre, j'étais à deux doigts de ne pas continuer non plus.

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Merci de votre passage sur mon blog !
À bientôt !