Auteur : Bernard Werber
Édition : Le livre de poche
Parution : 2014
Nombre de pages : 306
Synopsis : Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
Avis :
Voilà un roman qui m'a donné du fil à retordre. Ce n'est peut-être pas une lecture pour moi mais je me suis accrochée parce que, aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai trouvé ça captivant. En fait ce n'est pas une mauvaise lecture, c'est juste que l'intrigue a mis du temps à se mettre en place et que du coup, j'ai mis du temps à accrocher.
Le livre se divise en deux "mondes" énigmatiques : les humains et les fourmis. Comme on peut s'y attendre, on passe plus de temps côté fourmi. Cette partie là nous apprend beaucoup sur le fonctionnement des fourmis - ou alors c'est moi qui suis inculte - et se base sur les pensées de 3 fourmis principales, auxquelles on a vite fait de s'attacher bien qu'il n'y ai pas de vraie personnalisation. L'histoire des fourmis commence par un meurtre mystérieux et totalement inexpliqué : la 327ème (fourmi mâle sexuée) va alors tout faire pour protéger sa Cité et avertir le plus de monde possible. L'intrigue commence alors : il arrive à prévenir deux autres fourmis grâce à un moyen de communication unique, et les voilà partis dans une enquête en pleine fourmilière.
Parallèlement à cette enquête souterraine, on retrouve Jonathan, qui hérite de la maison de son oncle, accompagné d'une mystérieuse cave, dont l'accès est interdit. Bravant les interdictions posthumes de son oncle, il décide de pénétrer dans la cave, et tarde à en sortir, au grand désespoir de sa femme.
Ce qui m'a bloqué dans ce roman, c'est le fait que pendant la première moitié, j'ai été plus absorbée par la partie "fourmi" un peu lente à l'intrigue, mais pas tellement par la partie "humaine". Et dans la seconde moitié, la partie "humaine" m'a plus fascinée, et j'ai trouvé le monde des fourmis ralenti. Attention, l'intrigue est encore bien présente partout et d'ailleurs ne vous attendez pas à avoir des réponses à toutes vos questions dès la fin du roman, merci Bernard pour la frustration.
Comme je l'ai dit plus haut, on en apprend beaucoup sur les fourmis et les autres insectes qui y sont lié : ce qui fait apparaître quelques longueurs sur le début alors que je trouvais que l'action peinait à démarrer.
Ce livre a un côté mystique, comme si - même peu concernée par le rôle vital des fourmis - il fallait que je finisse, que moi même je perce le mystère des fourmis à odeur de roche et de la cave dont on ne revient jamais. Maintenant j'ai fini, et je serais pas contre connaître la suite parce que Werber nous laisse encore une grosse intrigue jusqu'à la toute fin. Phobique des insectes, vous n'allez plus les craindre, et même respecter les fourmis... ou pas !
"Regarde où l'ennemi t'attaque : c'est souvent son propre point faible."
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Je n'ai jamais tenté Werber mais il est vrai que ce livre m'attire beaucoup.
RépondreSupprimerC'est un style particulier... faut accrocher. :)
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