Titre original : CoffeeHouse Angel
Auteur : Suzanne Selfors
Traduction : Marie Hermet
Édition : Flammarion
Parution : 2012
Nombre de pages : 400
Synopsis : "Vous croyez aux signes ? La foudre qui frappe une voiture dont vous sortez à l'instant, un chat noir qui traverse votre chemin... vous voyez ce que je veux dire ? Le hasard, peut-être. Moi, je n'y ai jamais cru, à ce genre de trucs. Avant de le rencontrer, lui"
Chez Anna est un petit café où le temps s'est arrêté, Katrina y vit paisiblement avec sa grand-mère. Jusqu'au jour où la magie et la poésie s'immiscent dans sa vie...
Avis :
Comme vous pouvez le voir, ce n'est pas un coup de coeur mais une lecture agréable cependant. Ce n'est pas ce que j'avais imaginé, vous imaginez ma frustration. J'ai du stopper ma lecture pendant 2 jours quand j'ai compris que ça ne finirait pas comme je le souhaitais. Mais une fois remise, et relancée dedans, la fin de l'histoire m'a beaucoup plu. Il m'a fallu un temps d'adaptation je crois.
On plonge dans la Norvège des temps modernes, mais où un café typiquement de la région résiste encore et toujours à l'envahisseur. Katrina et sa grand-mère s'occupent du café traditionnel mais peine à garder ses clients face à la concurrence "bio et équitable et avec plein de bonnes recettes" qui se lance à côté d'elles. Katrina rencontre alors Malcolm, qu'elle aide parce qu'elle a pitié de lui et qui lui remet un grain de café qui exaucera ses vœux. Le côté mystique du roman m'a un peu agacé même si je dois reconnaître que ce n'était pas redondant mais original. Je ne m'attendais pas à trouver de la magie dans ce roman mais soit, ça ne m'a pas freiné.
Ce qui m'a freiné c'est la relation Katrina/Vincent, qui se trouve être son meilleur ami. Elle nous affirme dès le début qu'ils n'ont pas de relation amoureuse et qu'aucun sentiment ne s'immisce entre eux mais j'ai eu le doute tout le long du bouquin, c'est ambigu. Sans vous dévoiler quelques intrigues, à un moment, la relation amicale qu'entretienne les deux ados s'effrite quelque peu et là un sentiment de malaise profond m'a pris l'estomac. Peut-être que je vivais trop l'histoire ? Peut-être que je sentais le vécu ? Soit, ça m'a bloqué. Mais je dois dire que c'était essentiel pour que l'ntrigue avance. Finalement je n'ai pas aimé cette relation amicale, ce lien entre les personnages.
Malcolm, le "messager" est un personnage intéressant. Katrina l'aide, et en remerciement, il lui propose de réaliser un de ses vœux les plus cher. Elle en dit un au hasard et patatra... une partie de son univers s'écroule. Malcolm revient et lui donne une seconde chance. Cette première partie où Malcolm est seulement "messager" n'est pas la plus captivante pour moi. Quand on découvre des aspects de sa personnalité et sa vraie identité, là c'est prenant. Katrina découvre en même temps que nous un personnage attachant et marrant, c'est un phénomène !
Katrina est aussi entourée de sa grand-mère et d'Imgraad qui, bien qu'elles n'aient pas une place super importantes restent des femmes attachantes et des vraies battantes. Elle s'entoure aussi de sa meilleure amie - que j'aurais aimé voir plus présente - et de son chat.
Sinon on retrouve Katrina, le personnage principal qui vacille entre solitude, amitié et son avenir indécis, comme la plupart des ados dans les romans. Elle ne m'a pas plus touchée que ça, c'est ce qui m'a aussi déçue - malgré le fait qu'on puisse remarquer qu'elle ne baisse jamais les bras pour les choses qu'elle aime, elle on peut observer à quel point son personnage grandit au fil du livre.
Globalement ce roman porte bien son nom "Café givré" : il nous réchauffe et nous refroidit en même temps et tout le long de ma lecture j'ai oscillé entre ces deux sensations. Déceptions scénaristiques, espoirs... c'est comme ça que j'ai vécu ce livre mais soyez sans crainte : c'est uniquement parce que je m'étais imaginé un scénario tout différent dans ma tête. Ce livre sent bon le café et la neige de Norvège, c'est le livre idéal à lire pour les vacances de Noël, lisez-le avec un café.
"D'habitude, quand elle déclare qu'un garçon est "mignon", je ne l'écoute
pas. Pour chaque mois qui passe sans boy-friend, elle baisse encore un
peu ses exigences. Maintenant, elle en arrive au point où elle ne va pas
tarder à substituer "mignon" à "vivant"."
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Ce livre a l'air très agréable à lire pour cette période :)
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