jeudi 1 mai 2014

Le cerveau de mon père

Titre : Le cerveau de mon père
Titre original : My father's brain
Auteur : Jonathan Franzen
Traduction : Rémi Lambrechts
Édition : Points
Parution : 2002
Nombres de pages : 93
Synopsis : Une épouse qui ressemble de pus en plus à une mère, des enfants que l'on ne reconnait plus, un monde auquel on ne comprend décidément rien : cet homme, autrefois si fort, semble désormais perdre pied, sous le regard inquiet de son fils.
Jonathan Franzen évoque son impuissance face à la maladie, et s'aventure en secret dans le cerveau de son père.





Avis : 
    Pour tout vous avouer, je pensais que l'intégralité du livre parlait de la maladie d'Alzheimer, mais en fait, c'est plus des petites nouvelles, traitant de 3 sujets différents, tous autobiographiques.


  Dans la première partie, effectivement il parle de la maladie de son père, son évolution et de ses ressentis. Son père ayant fait partie d'une étude sur la mémoire et le cerveau, Jonathan reçoit les résultats à sa mort, il en fait une observation tout autre, d'un point de vue plus humain. J'ai apprécié cette partie, parce que c'est vraiment le ressenti des familles concernées par Alzheimer.


   La seconde partie, c'est Jonathan qui doit faire des prises de vue pour un reportage promotionnel. Il doit refaire un tour dans sa ville natale, et plus particulièrement son quartier, et son ancienne maison pour faire pleurer dans les chaumières. Seulement, ça ne lui plait pas plus que ça de se retrouver confronté à son passé. Par dépit, il se met à nu en le regrettant instantanément. Il nous offre une belle analyse des valeurs actuelles dans la société, et même dans les médias, cette façon de mettre en avant la vie privée des célébrités et cette impudeur permanente.

     La troisième partie, est intéressante d'un point de vue psychologique - étudiante en psycho oblige. Il s'intéresse aux revues et documents parlant des normes sexuelles : comment stimuler son compagnon, comment bien faire l'amour... tout en contredisant vivement les ouvrages. Il explique que le but dans l'amour n'est pas de ressembler à tout le monde, mais de se départager, comme dans toutes les actions que l'on entreprend dans la vie : nous voulons être comme tout le monde, mais différemment.

  C'était une lecture agréable et rapide, même si j'aurai aimé - comme je l'attendais - que cela parle plus de la maladie d'Alzheimer. Ce n'est pas une histoire inventée, ni une autobiographie complète, c'est une lecture qu'il ne m'a jamais été donné d'avoir, mais si vous avez une ouverture psychologique voire philosophique, il peut vous plaire !


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2 commentaires:

  1. Oui je pense qu'il peut me plaire. Le sujet traité m'intéresse assez et pour le côté psycho je pourrais me laisser tenter :)

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    1. Oui la première partie est très intéressante ! Les deux autres m'ont laissé perplexe mais ça peut plaire :)

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Merci de votre passage sur mon blog !
À bientôt !