Titre original : The fault in our stars
Auteur : John Green
Traduction : Catherine Gibert
Édition : Nathan
Parution : 2013
Nombre de pages : 326
Synopsis : Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation où le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entrainant vite dans un projet fou, ambitieux, drôle, et surtout plein de vie.
Avis :
Tout le monde connait ce livre. Plutôt, cette histoire, que ce soit par le film, les médias ou ce qu'on en dit autour de vous. On peut dire que l'adaptation cinématographique de ce roman a été très médiatisée. Bizarrement, c'est une des raison qui m'a freiné pour commencer ce livre. Quand on parle trop d'un livre comme "phénomène", je me méfie, parce que ça veut juste dire que l'histoire est originale, dénonce quelque chose ou fait polémique. Ici on aborde bien le sujet de romance, sous fond de cancer. C'est les deuxième et troisième raisons : je suis très sensible en ce qui concerne le cancer et j'avais peur que cette maladie soit caricaturée et qu'on plonge dans le mélodrame, et la romance, j'imaginais déjà l'histoire d'amour pleine de guimauve tournant autour de cette maladie.
J'ai finalement un avis très partagé, et je comprendrais que certains ne soient pas d'accord avec moi, permettez-moi d'abord d'aborder les points qui m'ont plus lors de cette lecture. Déjà, on peut dire que j'avais un préjugé bien ancré : le cancer n'y est pas caricaturé. Cela reflète assez la réalité des soins, des traitements, les pertes à subir et surtout, la façon de l'aborder. Hazel et Gus décrivent assez correctement comment le vivre, et ils sont quand même assez optimistes dans leurs vies, ce qui arrive parfois chez certains malades. Gus, c'est le personnage que j'ai préféré : parce qu'il a une vraie personnalité, qu'il prend sur lui, qu'il est vaillant et qu'il est même drôle. C'est un personnage riche et enrichissant, on se prend assez vite d'affection pour lui. Isaac, le meilleur ami de nos deux protagonistes, semble être la personnification des étapes obligatoires du cancer : d'abord l'espoir, puis le dégoût, la résignation, et l'adaptation. Même si son histoire n'est pas des plus gaies, c'est un des personnage les plus forts et un de ceux que j'admire le plus.
L'histoire d'amour entre Hazel et Gus, c'est effectivement très touchant. Ils font tous deux de véritables efforts pour vivre leur histoire avec la maladie, il s'y passe des choses romantiques même si j'ai trouvé quelques situations très clichées.
Venons en aux points négatifs, du pourquoi du comment j'ai mis 14 seulement alors que tout le monde met 19-20. Déjà, petit point objectivité : j'ai peut-être dépassé l'âge auquel on est absorbé par ce genre d'histoire... alors navrée d'avance.
J'avais abordé le fait que le cancer n'y était pas caricaturé : certes, mais qu'est-ce qu'il est présent !! Je m'en doutais fortement, c'est pour ça que j'ai fait trainé ma lecture soyez-en certains. Mais je n'ai pas compris les gens qui disaient qu'on "sortait vivants et biens de ce livre". Vivants ? Certes oui, on apprécie bien nos vies après ça. Mais "biens" ? Vous rigolez ? J'ai pleuré 3 litres de larmes toutes les 20 pages. Alors oui, peut-être que je suis sensible, mais comment savourer une histoire comme celle-là ? J'aurais pu m'arrêter mais il est vrai que cette histoire est addictive, on se laisse emporter, que va-t-il se passer, donc je l'ai presque fini en une journée : mais quelle journée.
Le personnage de Hazel ne m'a pas spécialement touchée : certes, c'est aussi une battante, avec des rêves, des envies, la gagne. Mais elle est restée sans saveur pour moi, et même si je comprenais certains de ces choix, je la trouvais un peu compliquée et un peu impulsive.
Toute l'histoire avec Peter Van Houten me paraissait aussi complètement en décalée et invraisemblable : il est plein de secrets, désagréable, hautain, et personne ne semble s'en rendre compte jusqu'au milieu du livre... je n'ai vraiment pas compris et ça m'a énervé - réellement - de me dire que l'histoire tournait presque que autour de ça.
En conclusion, j'en déduis que ce n'était peut-être pas un livre pour moi - en tout cas pas dans la bonne période - parce que j'en suis sortie plus triste que "bien" et que ce livre n'était pas "une bulle de fraicheur et de joie de vivre" comme j'ai pu lire. Il y a des passages assez drôles mais vite écartés au profit d'une scène un peu triste. Mais vous vous y attend(i)ez n'est-ce pas ?
Je n'ai pas compris l'engouement autour de cette histoire : c'est parce qu'ils sont cancéreux ? Qu'on pleure assez souvent ? Que l'histoire s'arrête violemment pour des protagonistes ? Ce livre m'a peut-être plus touché qu'il n'en a l'air, parce que ça m'a agacé de voir des jeunes filles en parler comme si c'était l'histoire d'amour qu'il leur fallait, il me fallait vérifier, et je vous le dis : non, c'est pas une histoire qui fait rêver.
Chapitre 2, page 33 :
"Je lui ai raconté dans les grandes lignes l'histoire de mon miracle : cancer de la thyroïde stade 4 diagnostiqué à l'âge de 13 ans (je n'ai pas précisé que le diagnostic était tombé trois mois après mes premières règles. En mode : Bravo ! Tu es une femme. Maintenant, meurs), cancer déclaré incurable."
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